Dead Space par Malischew(Florent)

Suite à la demande d'un de nos (très nombreux) lecteurs, je vais faire un p'tit test de dead space sur 360. Bon, il parlait aussi de Bioshock, mais ce jeu qui commence à dater sera testé mercredi par Cyril.<o:p></o:p>

Et maintenant, un chef-d'oeuvre bien plus récent:<o:p></o:p>

DEAD SPACE<o:p></o:p>

"Un vaisseau spatial cesse d'émettre suite à la découverte d'un étrange vestige sur une planète éloignée. L'ingénieur Isaac Clarke est envoyé pour le réparer... Commence alors un long cauchemar. Seul et piégé, Isaac livre un combat désespéré pour survivre."<o:p></o:p>

Tel est la "préface" située à l'arrière de la boîte du jeu. En gros, Dead Space vous plonge dans la peau d'un mécano bourrin qui va lutter pour sa  survie dans un vaisseau immense rempli d'un équipage transformé en monstres pas très sympatoches (et pas très jolis). Le scénario, pas si original que ça, remplit tout de même son rôle et suffit à nous faire froid dans le dos. Point capital dans un survival, non?<o:p></o:p>

Dead Space reste quand même un des survival les moins flippants auquel il m'ait été donné de jouer. Dans la veine d'un Resident Evil 4, lors de certainees phases du jeu on est en droit de se demander si ce n'est pas à un jeu plus orienté action auquel on joue. Il n'est pas rare de se retrouver dans une salle mise en quarantaine , et de devoir affronter des vagues d'ennemis successives, le tout en ésperant avoir acheté ou ramassé suffisement de munitions pour ne pas être obligé de les finir à coup de talons dans la tronche, bien que ce soit assez marrant (et oui encore un jeu qui ne fait pas dans la dentelle, âmes sensibles s'abstenir). En fait, encore en parallèle avec un RE 4, Dead Space mise plus par le stress, l'ambiance angoissante et le manque de munitions pour nous donner la chair de poule.<o:p></o:p>

Quand je disais plus haut qu' Isaac était bourrin ce n'était pas un oephémisme, car il n'hésitera pas à se servir d'un flingue découpeur de membres, d'une scie circulaire, d'un fusil d'assaut, d'un pistolet laser ou même d'un lance-flammes (qui a décidemment le vent en poupe ces derniers temps (gow 2, COD 5)) pour éliminer ses ennemis, assez coriaces puisqu'il faudra souvent les découper en petits morceaux pour en venir à bout. Vous serez heureusement aidés par la stase, qui vous permettra de ralentir les protagonistes quelques secondes pour leur arracher la tête plus tranquillement.<o:p></o:p>

Les ennemis, parlons en! Assez variés, on a quand même l'impression de se répéter en tuant des hordes de monstres qui se suivent et se ressemblent, le tout dans un environnement assez linéaire dans lequel vous repasserez souvent au même endroit.("Isaac va réparer ci", "Ah non mais on a besoin de ça pour que ça marche"...")
On en arrive à se contenter de suivre le chemin lumineux en éliminant "bêtement" les monstres qui nous barrent la route. Heureusement, couper des membres reste assez jouissif, et la puissance et la variété des armes(qui possèdent toutes un tir secondaire) créent un faux semblant de variété.<o:p></o:p>

Et si jamais vous en avez marre de toute cette violence, quelques phases sont de vraies bouffées d'air frais(façon de parler), puisque vous pourrez vous retrouver dans des zones sans air, à contempler l'espace, presque aussi beau qu'en vrai. (mais pas trop longtemps, car vos réserves d'air ne sont pas infinies). Il existe aussi des zones sans gravité, qui rajoutent un côté plate-forme au soft, un peu plus légères (encore un jeu de mot pourri), ces phases vous feront décompresser tout en résolvant des énigmes pas bien compliquées ou il faudra parfois ralentir les objets ouutiliser ses dons de télékinésie. Et dans Dead Space, vous ne serez jamais perdus, puisqu'un simple "clic" sur votre stick analogique droit indiquera votre chemin grâce à un faisceau lumineux qui vous évitera bien des prises de tête avec les cartes. Des bonnes idées donc, qui ajoutent un "plus" au soft.<o:p></o:p>

GRAPHISMES   17/20<o:p></o:p>

Beau à souhait, un soft de plus qui éblouit par sa qualité gaphique. Chaque goutelette de sang est parfaitement modélisée, tout comme chaque membre arraché. On regrette juste le manque de variété du vaisseau, même si ces derniers ne sont pas souvent considérés comme de grandes oeuvres architecurales.<o:p></o:p>

JOUABILITE   15/20<o:p></o:p>

Assez proche d'un Resident Evil 4, elle reste assez rigide. Cette rigidité imposée était sans doute nécessaire pour le côté "survival" du titre.<o:p></o:p>

DUREE DE VIE   13/20<o:p></o:p>

D'une dizaine d'heures, la durée de vie est assez courte pour un jeu qui ne nous régale d'aucun mode multi...On s'en satisfera vu la répetitivité du titre.<o:p></o:p>

BANDE DE SON   18/20<o:p></o:p>

Des doublages de grande qualité, des bruitages flippants, et de bonnes musiques. Elle contribue en partie à l'immersion du jeu.<o:p></o:p>

SCENARIO   15/20<o:p></o:p>

L'idée de l'espace, ça a de la classe, et on se sent bien seul (sans compter es monstres) dans le vaisseau de la mort. Pas transcendant avec pleins de rebondissements innatendus, l'idée de base est assez simple mais assure.<o:p></o:p>

NOTE GENERALE   16/20<o:p></o:p>

Pour le premier survival-horror d'EA, on peut dire que c'est une réussite. Très bon mais pas "légendaire", il assure le spectacle en ce qui concerne les graphismes, la violence à l'écran, et le son qui est d'une qualité indéniable. Malheureusement, même si on appréciera quelques bonnes idées, comme celle de mettre les jauges de santé et de stase dans le dos de la combinaison, ou le principe du chemin lumineux qui apparait à volonté pour vous montrer la route à suivre, ou encore celle de devoir démembrer vos ennemis, on regretterala répetitivité et la linéarité du titre. Malgré son énorme potentiel, il n'a pas réussi à m'accrocher pendant des heures à mon fauteuil comme l'a fait récemment GOW 2. Je vous le recommande tout de même, mais même si je contredis des millions de personnes, je vous conseille de l'acheter d'occasion (55 euros est le bon prix pour moi).<o:p></o:p>

N'OUBLIEZ PAS: "DANS L'ESPACE , PERSONNE NE VIENDRA VOUS SAUVER."<o:p></o:p>

PAR MALISCHEW (Florent)<o:p></o:p>

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